Ma vie est plutôt banale, mais je vais quand même tenter de vous la conter. C'est un beau jour de mois de naissance au choix que je suis née, le date de naissance au choix, à Athènes. Aujourd'hui, j'ai vingt-et-un ans et je suis plutôt une personne à voir. J'ai suivi des études de champ libre afin de devenir champ libre. Dans la vie, l'amour est parfois une chose bien difficile même en étant hétérosexuelle ; je suis donc célibataire. Je suis arrivée à Galaxidi depuis trois mois et demi et je trouve le coin plutôt joli et sympathique.

• elle est très riche, vraiment très riche, en résumé elle roule sur l'or.
• elle a une sœur d'un an son aîné, soit l'ex petite amie d'Ável.
• la tradition du mariage arrangé demeure au sein de sa famille et d'antan, sa mère a regardé l'aîné Výntra (famille respectable) comme le potentiel mari de sa première fille. malheureusement, elle a vite déchanté. Ável n'a rien du gendre idéal et ce bougre a osé mettre en enceinte sa grande fille.
• en avril 2010, Ável s'en va à Galaxidi. il a tout de même tenu à la mettre au courant, bien qu'à l'époque l'entente endurait encore les conséquences du comportement d'Ável.
• lorsque sa mère lui a gentiment annoncé un plausible mariage avec le cadet d'une grande et belle famille, et bien la demoiselle a directement déserté, en s'envolant à Galaxidi et en abandonnant tout derrière elle, surtout un mariage indésirable.
• et voilà comment elle a débarqué, valise en main à la porte d'Ável.
• elle a du pain sur la planche avec ce colocataire. il continue à l'exaspérer, par cette facilité qu'il a de tout foutre en l'air, surtout entre eux. elle admet - en secret - en être amoureuse, malheureusement il gâche le moindre moment et se comporte comme un crétin.
• mon dieu quel crétin ! il est capable de rentrer tard la nuit ou tôt la matin, et de dormir avec elle, tout ça parce qu'il a trop bu. à son réveil, la belle lui balance régulièrement un oreiller, et ce genre d'exclamation, comme crétin !
• avec elle, il perd complètement le nord, elle lui fait tourner la tête et ça devient une évidence. lorsqu'un mec est trop avenant avec elle, il voit rouge.

« Et si tu posais ta bouteille deux secondes et que tu m'écoutais ! » Nom de dieu, j'en avais marre, une vraie plaie c'te nana. Elle me collait au train comme un chien et me rabâchait encore et encore la même chose. Elle me bavait des mots de bon samaritain, elle m'énervait ! Ma tête endurait sa remontrance, elle me regardait comme étant un alcoolique. Quoi ? En toute franchise, ce n'était pas si étonnant de me voir une bière à la main, c'était même courant. Quand elle débarquait à ma porte, elle me retrouvait rarement avec un verre d'eau. Mon ex-copine me le reprochait souvent, et sa sœur reprenait la torche. Quelle famille ! Ok, elles étaient toutes les deux ultra envoûtantes, bandantes, mais ce n'était pas une raison et sincèrement, la cadette me courrait sur l'haricot. « Et si tu me foutais la paix ?! » Elle avait cet air désabusé au coin du regard. Mais elle restait là. Putain qu'elle était chiante, mais elle me rendait dingue. Entre elle et moi, c'était foutrement complexe. Notre amitié remontait à l'école primaire. Personne n'avait d'espoir en notre amitié mixte et ils avaient raison, car on avait clairement terminé notre innocente camaraderie au lit. Pourtant, rien n'avait évolué et bout du compte, sa sœur m'avait tapé dans l'œil, elle m'avait tout bonnement séduit. Fâcheusement, il me manquait l'amour à ce tableau. « Ável, écoutes-moi, c'est ma sœur. Elle est enceinte. » Mon ex-copine était enceinte, en toute ironie, belle-maman devait être sur un nuage. Elle m'adorait tant au début, me montrant du doigt comme étant un mec bien et en moralité, elle me désignait comme étant un bon à rien. Mon ex belle-sœur attendait ma réponse, elle me regardait tout en zieutant sur ma bière avec déception. Quant à mon regard, il s'arrêta net sur sa poitrine, mon tact à la britannique m'avait abandonné. Elle était déconcertait, mon comportement avait encore démontré toute ma splendeur. « Et ? » Merde, l'alcool me montait cruellement à la tête et mon crâne dansait la capoeira au son d'un tam-tam. Quelle soirée ! « Et c'est toi le père. Elle désire avorter et m'a demandé de te le faire savoir. » Pam, l'envie de vomir venait d'arriver la bouche en cœur ! Fichtre, cette bière était de trop ou bien cette histoire d'avortement ? Elle portait mon enfant… mon enfant et elle voulait lui ôter la vie, avant même de la lui donner. En manière d'achèvement, je m'étais retrouvé la tête dans la cuvette, recrachant cet alcool et demandant à mon amie de foutre le camp.



« Qu'est-ce que tu fais là ? » Non ce n'était en rien de la provocation. Quand bien même, ma présence démontrait involontairement le contraire, elle recevait un sentiment d'animosité. Pendant toute la cérémonie, tout l'enterrement, mon amie avait pleuré à la mémoire de son père. En venant à moi, elle avait de sa main retiré une unième larme, et entamait la conversation. Ma réponse avait un train de retard à cause de ma vanité, elle me retenait de m'excuser, m'excuser d'être la nuit dernière arrivé totalement ivre à sa fenêtre, en criant et en réveillant tout le monde. En couronnement, sa mère était présente et en deuil. « J'voulais te présenter mes condoléances et m'excuser. » Ma phrase était tout de même sincère. Nonobstant, elle m'en voulait, elle m'en voulait d'être incurable. Putain, j'avais encore déconné et en beauté ! Me pointer ivre et donner raison à mon cœur, tout en ameutant le quartier. Quelle connerie ! Franchement, une telle déclaration n'avait rien du Romeo traditionnel. En un mouvement de la tête, elle me remercia tout de même et entama brièvement un demi-tour. Ma main droite serra délicatement son épaule, la retenant encore une minute. Elle tourna en ma direction. « Tu devrais rentrer. » Elle retourna à côté de sa mère et de sa sœur. Elle me scruta discrètement avant de monter en voiture et de rentrer, tout comme moi au bercail. Putain elle me rendait dingue, sa beauté m'enivrait autant qu'un vieil alcool, elle m'envoûtait autant que Prue Halliwell.

Tout d'abord, merci à toi qui porte de l'intérêt à ce scénario. Te plaira-t-il ? Je l'espère. Ma préférence en matière d'écriture se porte en partie sur la qualité. Pour conclure, si tu as une question ou même deux, ma boîte MP reste ouverte. Hé attends, dernier détail ! Tu auras droit à un souhait. (a)