Ma vie est plutôt banale, mais je vais quand même tenter de vous la conter. C'est un beau jour de mois de naissance que je suis né, le date de naissance, à lieu de naissance. Aujourd'hui, j'ai 24-25 ans et je suis plutôt une personne mesquin, taquin, farceur, inventeur de plans diaboliques, protecteur, sociable à mi-temps, gentil quand je le veux bien, un brin rebelle, je ne supporte pas les riches, avec un cœur en or (parait-il), têtu. J'ai suivi des études de études choisies afin de devenir profession. Dans la vie, l'amour est parfois une chose bien difficile même en étant hétérosexuel ; je suis donc célibataire (ou pas ?). Je suis arrivé à Galaxidi depuis ma naissance et je trouve le coin plutôt joli et sympathique.

► Il vit à Galaxidi depuis toujours, à vous de choisir son lieu de naissance (ville proche ou directement celle-ci), toujours est-il qu’il a vécu toute sa vie ici (évidemment, si vous voulez l’avoir fait voyager c’est possible, tant qu’il n’y a pas de déménagement).
► Il n’est pas bien riche, son père est commerçant (choisissez dans quoi) et ils possèdent le strict minimum pour subvenir à leurs besoins.
► Il est totalement contre le changement de sa ville, il trouve ça insensé et immoral. Mais il n’apprécie pas vraiment qu’on bouleverse son train-train habituel.
► Il voit d’un très très mauvais œil l’arrivée des nouveaux habitants, et encore plus quand il s’agit de richissimes personnes. Selon lui, ils n’ont pas leur place ici.
► C’est lui qui a démarré la guerre avec Anastasia-Louhi, sous prétexte qu’elle est nouvelle ET riche.
► Même si parfois il se sent physiquement attiré par elle, il ne conçoit pas de pouvoir l'aimer un jour, après tout c'est une fille de riches qui n'est là que pour détruire Galaxidi.
► Son père le tâne de plus en plus souvent pour savoir quand il compte se marier, sans compter qu'il semble trouver Ania charmante. Les allusions à ce sujet et concernant la demoiselle ne cessent pas. Ce qui a le don d'exaspérer encore plus Lorenzo.

J’avançais tranquillement dans les rues de Galaxidi, livre en main, sans vraiment prêter d’attention à ce qu’il se passait autour de moi, sauf quand je devais traverser une route. Soudain, quelque chose – ou plutôt quelqu’un à en croire les grognements qui s’en suivirent – me bouscula fortement. Par la faute de cet inconnu, je trébuchais maladroitement en me rattrapant de justesse à un arbre et laissais échapper mon livre qui s’étala dans la terre. Quelle horreur ! Il va être tout salit ! Je déteste voir un livre abîmé ! Bon ressaisit toi Ania, c’est juste de la terre et pas de la boue, ça partira facilement. Je ramasse donc mon livre et m’apprête à m’excuser auprès de cet inconnu. « Je vous prie de m’excu… oh, c’est toi. Tu m’es surement volontairement rentré dedans, alors je ne vais pas m’excuser inutilement. » Dis-je dans une moue nonchalante. Cet inconnu ne m’est pas aussi inconnu que cela en fait puisqu’il s’agit de Lorenzo Giordano. Qui ? Un pauvre mec qui n’a jamais vécu ailleurs que dans sa chère petite ville, et qui crise de voir tous ces changements apportés depuis deux ans. Et comme il ne peut intervenir auprès du maire et de tous les entrepreneurs immobiliers, il fait passer son excès de rage sur moi. Je suis son bouc-émissaire… La bonne éducation que j’ai reçue aurait dû me pousser à ne pas lui répondre, à l’ignorer et à continuer de vivre normalement ; mais la fille têtue et instable que je suis n’a pu se retenir d’entrer dans son jeu malsain. Enfin… je ne sais pas si on peut qualifier ça de jeu ? C’est plus une guerre, une grande bagarre sans fin entre nous. Le pauvre paysan qui se révolte contre la riche duchesse. Haha, que j’aime cette comparaison ! « Si tu ne polluais pas inutilement les rues de ma ville, ça n’arriverait jamais ! » Ah tenez, qu’est-ce que je vous disais ?! Une guerre !!! Et je suis son bouc-émissaire ! Dans cette histoire, la victime c’est moi ! Et le méchant c’est lui. « Ah, oui joli, c’est très diplomate tout ça. » « C’est sur que toi tu connais la diplomatie, tu la pratique même étant donné que tu t’imposes chez les autres sans leur demander leur avis ! » J’ouvrais alors grand la bouche, il a vraiment osé dire ça ? « M’imposer ? Moi je m’impose ? Pff, tu… tu sais même pas de quoi tu parles ! » Il haussa soudain un sourcil, et mince… ce que ça pouvait le rendre sexy quand il faisait ça. Ah reprends-toi Ania ! C’est ton ennemi ! « Je parle des gens comme toi, bourrés de frics, qui pensent que grâce à ça ils peuvent prendre tout ce qu’ils veulent. Et toi, t’es exactement comme ça. » « Tu penses vraiment que je suis comme ça ? Que je me sers sans prendre en compte les avis d’autrui ? » « Comment pourrait-il en être autrement ? » Affirma-t-il en hochant la tête. « Hinhin… » Ricanais-je nerveusement. « Ne tente pas le démon qui sommeille en moi, je pourrais vraiment faire de ta vie un enfer. » « C’est trop tard, en te rencontrant j’ai sombré dans les abysses. Tu es nuisible pour quiconque ose t’approcher. » Han, alors ça c’est vraiment méchant ! Et quand je pense qu’on dit que ce sont les riches les mauvaises personnes. Il est à l’antipode de ce que je suis, et il est encore plus cruel que moi ! Je ne sais pas quelle tête j’ai affiché, mais j’ai vu son regard changé… regrette-t-il ses paroles ? « Que fais-tu encore près de moi alors ? » Bafouillais-je, la voix un peu tremblante, blessée par ce qu’il venait de me dire. « Je… » « Parfait, je m’en vais ! De toute manière j’ai pas envie de te voir plus longtemps, je t’aime pas ! Et t’es moche ! » Minable je sais… mais que voulez-vous, quand je suis blessée il m’arrive de dire de grosses âneries. « Moi moche ? Pff, tu t’es regardée au moins ? » « Je suis très jolie ! » « N’importe quoi. » « Alors cesse de m’observer avec ce regard-là. » « C’est du dégoût. » « J’ai jamais vu un tel dégoût, c’est quel genre ? Nier ce que tu ressens vraiment ? » « Ridicule. T’as du dépenser une tonne d’argent pour te refaire la face ! » « HAN ??!! » C’est pire que tout, oser penser que j’ai eu affaire à la chirurgie esthétique. Je le déteste, je le hais ! Et en plus il sourit, fière de lui, raah mais qu’est-ce qui me retiens de le frapper hein ?! « Je t’interdis de dire ça ! C’est contre-nature que de se faire refaire ! » M’exclamais-je dans une voix qui frôlait les aigus, signe que j’étais frustrée, blessée et énervée, le tout en même temps. « Ce qui est contre-nature c’est toi. » Trop c’en est trop, si je reste une seconde de plus en sa présence je vais exploser, et je risque fort de causer sa mort. « CRÉTIN ! » Hurlais-je. « J’me casse, j’ai rien à faire en présence du petit peuple ! » « Parfait, dégage, prends tes valises et pars loin, très loin ! » « Tant que tu n’y seras pas, c’est tout ce qui compte !! » « Alors vas-y ! » « J’y vais ! » « Bien ! » « Bien ! » « Parfait ! » « Parfait ! » Il fronça les sourcils tout en marmonnant quelque chose d’incompréhensible. « BIEN ! » Hurlais-je une dernière fois pour être sûre d’avoir le dernier mot avant de disparaître au coin de la rue. Je n’espérais qu’une chose : ne jamais le revoir. Mais au vu de la taille de Galaxidi, ce serait comme d’espérer rencontrer Pégase… c’est impossible.

Aloa petit poisson. Bon, on va faire court, pour pas vous n’embêtez trop longtemps avec l’administratif. Je souhaite donc quelqu’un d’actif, qui ne m’abandonnera pas au bout de deux semaines ; logique. Qui sache écrire et respecter le nombre de lignes imposées ; logique. Et qui respecte le français aussi ; logique. En fait, je ne demande rien de plus que la normale. Ah si, point hyper important, que vous êtes forcé de respecter, obligé sinon je vous massacre à coup de taille de crayon : je veux, et vous ne pourrez pas y échapper, que vous vous AMUSIEZ !!! on est d’abord là pour ça, n’est-ce pas ?! Éclatez-vous ! Concernant l’avatar, j'aime Milo Ventimiglia. Il est parfait Donc il n'est pas franchement négociable. Et pour le nom complet, si vous n’aimez pas vous pouvez changer, un deuxième prénom est tout à fait possible, libre à vous de choisir.

Voilà, je vous attends maintenant. J'ai hâte de démarrer la troisième guerre mondiale avec vous !