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 Let's play the game [libre]

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Maia T. Kostas

Maia T. Kostas

ADMIN | godofdreams

Bavardage : 375
Débarquation : 22/02/2011
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Côté coeur : Et ta mère ?!

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Let's play the game [libre] Icon_minitimeVen 11 Mar - 21:47

Let's play the game [libre] Grace_11

Un rayon de soleil perce le rideau de ma chambre et éclaire mon visage... C'est l'heure de se lever et pour une fois, je reste pas 20 minutes au lit à me tourner et me retourner en tentant de me rendormir. Nan cette fois, je me lève sans que Lia n'ai à me sauter dessus. On peut pas dire que ce genre de chose arrive souvent chez nous. Je pose mes pieds sur le plancher et je sais qu'elle est déjà levée. J'entend le bruit de ses couverts sur l'assiette du petit déjeuner. Quand je rentre dans la cuisine, elle me tend une assiette sans dire un mot. Y'a pas vraiment besoin, aujourd'hui a la même signification pour elle que pour moi... et que pour toute personne qui a grandit dans cette ville. Aujourd'hui est le premier jour. Et forcément, c'est le jour où tous les souvenirs des éditions précédentes reviennent en force et où la nostalgie et l'enthousiasme imprègne l'atmosphère de toute la ville. Tout le monde est un peu fébrile, impatient de voir ce que cette édition va apporter en émotions et en fou-rires. Ouais, de l'enthousiasme et de la bonne humeur à en vomir. Mais je dois avouer que même moi, je peux pas m’empêcher d’être impatiente. Tout le monde a ses faiblesses, pas vrai ? Je dois avouer que les jeux olympiques résonnent en moi de la même manière que lorsque j'avais 5 ans et que je les découvrais. Merde ça me tue, ça fait 16 ans et j'ai toujours les mêmes réactions à chaque fois ! Vous me direz, j'suis pas la seule, quand je vois Lia, je me dis qu'au final, je suis pas la pire. Elle sautille presque sur sa chaise. Et c'est la même chose avec tout le monde. Ces jeux sont notre fierté à tous, notre tradition, juste... je sais pas, juste notre truc. Mais j'avoue que j'suis un peu curieuse... La plupart des nouveaux habitants de Galaxidi découvrent tout juste la tradition et je me doute bien que cette année va être un peu différente mais je me demande à quel point. En plus, on peut pas dire que l'alcool va aider à calmer les esprits... M'enfin c'est pas vraiment mon problème au fond et un peu de bagarre n'a jamais fait de mal à personne. Avis personnel étonnamment peu partagé.

Je vois Lia qui me fixe et je la fixe en retour parce qu'on pense toutes les deux à la même chose : qu'est ce qu'il va encore se passer cette année ? On pourrait croire qu'on appréhende un peu mais c'est tellement pas ça, on doit être le seul village où la promesse d'un bordel monstre nous emballe un max. Qui a dit que les Galaxidiens étaient équilibrés ?

On a déjà sorti les packs de bières et ce soir, on sait qu'on finira sur la plage autour d'un feu de camp, dans le cliché pure de la jeunesse rebelle mais tant qu'à être pathétiquement gamin, autant le faire jusqu'au bout. Les jeux olympiques c'est notre grand moment régression de l'année. Jeunes ou vieux, c'est tout le monde pareil. On croirait une école primaire en sortie scolaire. affligeant mais c'est notre truc et on y tient.

Il est 11h et je ferme le magasin un peu plus tôt que d'habitude. Lia est partie devant. Les jeux, c'est le seul moment de l'année où le magasin ne respecte pas les horaires habituelles et ce, depuis des années. J'me rappelle que même à Noel, dès 9h mon grand père était devant son comptoir et il y restait jusqu'à l'heure de fermeture. Je descendais souvent le rejoindre d'ailleurs. Le carillon sonne quand je referme la porte derrière moi. J'entends la musique d'ici et j'ai du mal à mettre la clé dans la serrure tellement je suis impatiente. Ce que je hais être fébrile comme ça. M'enfin, personne n'est là pour m'en tenir rigueur... Plus j'avance vers la place mama plus le sourire sur mes lèvres s'élargie. Je croise de plus en plus de monde et la plupart me connaissent depuis que je fais 1m de haut. C'est une putain de fête de famille en fait. Et j'adore ça.

Et puis finalement j'arrive sur la place mama. Le bruit des discussions et la musique se mélangent dans un joyeux brouhaha et je lâche un petit rire. J'ai beau rêvé de voyager, ici, c'est chez moi. Les stands s’alignent et les villageois tournent. Les épreuves commencent cette aprem' et pour l'instant, tout le monde est détendue et posé. Pas encore d'esprit de compétition, aussi minime soit il. Pas encore d'histoire à raconter non plus. Je salue deux trois personnes que je reconnais et j'observe un peu tout ça en allumant ma clope, juste par envie de contempler tout ce que cette scène annonce en évènements.
Je sens que cette année va être terrible.


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Anyse H. Yanatos

Anyse H. Yanatos

BRONZE STONE | greatstudents

Bavardage : 235
Débarquation : 04/03/2011
Citation : On a rien à perdre quand on aime personne."

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Let's play the game [libre] Icon_minitimeMar 15 Mar - 21:01

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Anyse était pas du genre à trainer sous la couette. Il se réveillait avec la lumière du jour. Les endroits clos, c'étaient pas son truc et être dans une pièce sombre, sans aucun rayon de lumière, ça le faisait flipper. C'était pas la peur du noir. Pas comme les gamins de trois ans qui veulent toujours laisser la porte entrouverte. Non, ça, il l'avait connu et il arrivait à dormir dans le noir complet. C'était se sentir oppressé qui le perturbait. Ne pas avoir de perspective devant lui, se sentir cloîtré, sans aucun échappatoire. Autrement dit, il était quelque peu claustrophobe. Et dès qu'il ouvrait les yeux, que ce soit à une heure raisonnable ou à cinq heures du matin, il se propulsait hors de son lit et se ruait à la salle de bain. C'était ces levers hâtifs qui foutaient les jetons à sa mère. Quand elle sortait de sa chambre, elle passait toujours par celle d'Anyse, et voir un lit vide lui faisait parfois penser qu'il s'était enfuit, comme la première fois. Mais non, il traînait souvent dans le jardin, à boire son café accompagné d'une cigarette, face à la mer. C'était son habitude.
Cependant, aujourd'hui était un jour bien particulier. Le début des jeux olympiques locaux. Cela faisait plusieurs années qu'il n'y avait pas été. Ses années vagabondes, dira-t-on. Depuis qu'il était gamin, il y allait. C'était deux jours spéciaux où il pouvait se défouler sans que l'on ne le rappelle tout le temps. Petit, sa mère n'arrivait pas à le tenir près d'elle. Toujours à courir partout. Là, il devait juste courir pour gagner. Sa tradition préférée donc. Et il n'attendait qu'une chose; revoir tous ces visages qu'il avait oublié, ou juste abandonné depuis son départ. Il était tout excité. C'était aussi un des soirs les plus arrosés du village. Celui où tout le monde retrouvait tout le monde, où le sommeil se compte par poignées de minutes, et c'est en général durant les épreuves du lendemain que l'on repère les amateurs et les habitués (ou les victimes de la gueule de bois, chacun son point de vue); les premiers réalisent les plus beaux scores, les deuxièmes sont les plus médiocres mais sont généralement ceux qui prennent le plus de plaisir à les faire.

Anyse passa à la supérette, acheta quelques provisions pour la soirée, puis déambula jusqu'à la place mama. L'animation se ressentait déjà dans les rues. Il fit quelques sourires aux personnes qu'il reconnaissait. Mais certains lui étaient sortis de la tête. Son objectif principal était de les retrouver, de renouer avec toutes ces personnalités locales, de s'amuser, et de faire comme s'il était là depuis toujours, comme au bon vieux temps, dira-t-on. Néanmoins, les habitudes n'avaient pas changées; il vit les mêmes stands sur la place, au même emplacement, les mêmes guirlandes accrochées au mur de la mairie, les mêmes affiches collées aux mêmes panneaux, et les mêmes personnes derrière l'organisation. Tout l'émerveilla, comme à chaque fois qu'il s'y rendait. On entendait déjà de la musique, tous s'affairaient à tout mettre en ordre pour que tout reste parfait jusqu'à cet après-midi, les visages rayonnaient de gaieté et d'agitation, les gosses bouillonnaient d'impatience, et le soleil était au rendez-vous. Anyse était exalté. Il chercha des yeux quelques silhouettes facilement reconnaissables. Il se mit sur la pointe des pieds et balaya du regard la foule qui s'empressaient devant lui. Il repéra une touffe de cheveux familière au loin, arpentant la place. Il se faufila et repéra Maia, la grande amie Maia. Elle était sa meilleure amie, Maia, et du coup, il voulait l'emmenait avec elle à son prochain départ. Mais Maia ne voulait pas. Maia était enracinée à Galaxidi. Maia refusait. A y repenser, ils s'étaient connus dans leurs plus jeunes années. Et, de par leur caractère semblable en quelques points, ils s'étaient tout de suite entendus comme de vrais amis. De toute façon, elle était la seule en qui il avait réellement confiance dans ces rues. Et la confiance d'Anyse se payait cher. Déjà discret et silencieux, bien qu'hyperactif et fougue, il ne se confiait pas à n'importe qui et ne léguait jamais sa vie personnelle au premier inconnu. C'était ces rares personnes qu'il connaissait qui avaient le privilège de le connaître en détail. Maia, elle devait presque tout savoir de lui. Et vice-versa. Anyse arriva donc derrière elle et lui tapa amicalement dans le dos. « Eh Maia ! », lui fit-il alors, arrivé au milieu de la place et après s'être allumé lui aussi une cigarette. Il était heureux de la voir. Parce qu'un tel événement sans elle, c'était plutôt ennuyeux. Surtout les soirées à languir sur la plage et à se passer une énième bouteille de bière, offerte par la gérante de la supérette après dix packs achetés. Maia et d'autres, bien évidemment. Mais Maia et Anyse, c'était inévitable et ce dernier pensait déjà à la course de sacs qu'ils feraient dans l'après-midi, histoire de s'échauffer avec le tir à la corde. De toute façon quoi qu'ils fassent, que ce soit courir dans des sacs à patates ou tirer sur une corde qui nous brûle les doigts, ils le feraient certainement ensemble, à moins d'avoir un empêchement de force majeure.
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