Zadig Gauthier Thaland
« ft. francisco lachowski » groupe
Ma vie est plutôt banale, mais je vais quand même tenter de vous la conter. C'est un beau jour de mai que je suis né(e), le 23, de l'année 1988, à Lamia. Je suis arrivé(e) dans une famille très fortunée de quatre enfants : trois garçons puis une fille et je suis le plus jeune des garçons et le troisième gosse. Aujourd'hui, j'ai 23 ans et je suis plutôt une personne bagarreur, tendre, attentif, têtu, joueur, souriant, sportif et gourmand. J'ai suivi des études de lettres afin de devenir journaliste. Dans la vie, l'amour est parfois une chose bien difficile même en étant hétérosexuel ; je suis donc célibataire. Je suis arrivé(e) à Galaxidi depuis 3 ans et je trouve le coin plutôt joli et sympathique.
Ce que j'aime ? Beaucoup de choses comme par exemple la boxe. Mes parents n'ont jamais voulu que j'en fasse alors je me console avec d'autres sports, comme le skate, le tennis ou la course. En revanche, je déteste la géographie et les maths - matières dans lesquelles je n'ai jamais été doué, je préférais recopier mes camarades plutôt que d'apprendre personnellement. Les gouts et les couleurs ne se commandent pas, hein. Comme tout le monde, Je possède quelques manies et habitudes comme par exemple replacer mes cheveux en passant mes mains dedans, à garder ma chambre en ordre quoi qu'il advienne, me boire deux grandes tasses de café chaud chaque matin avant de partir travailler, de me gaver de fraises jusqu'à exploser. Dans la vie, je suis plutôt du genre à beaucoup bouger. Un talent caché ? Peut être bien. Quoi qu'il en soit, depuis petit(e), j'en ai vu des vertes et des pas mures. La plus marquante ? C'était le jour où j'ai annoncé à ma petite amie de l'époque que j'étais gay pour le premier avril. Sauf qu'elle l'a mal prit et que je me suis retrouvé comme un con - célibataire après deux mois de relation. Minable, hein ? Enfin bref, voilà ma vie, mon univers, bien que je préfère garder quelques mystères.
it's almost human of you
« citation »
« Laissez-la respirer un peu. » adressais-je à mes deux frères qui s'acharnaient tant bien que mal à vaincre l'autre sur un jeu vidéo d'automobile. Ils profitaient bien de l'absence des parents Marie-Hélène et Arthur pour se permettrent du bon temps. Personnellement, à leur place je serai plutôt sorti dehors évitant ainsi de me rendre idiot face à un jeu aussi naze. Ils avaient beaux être plus vieux que moi, à des moments j'avais plutôt l'impression d'être leur aîné. « Elle n'a pas à sortir pendant que les parents ne sont pas là, c'est comme ça Zadig, commence pas à sortir tes beaux refrains. » répondait Jesse en se mordant la lèvre inférieure, penchant sa manette comme le faisait l'auto sur l'écran. « Vous me désespérez ! » dis-je sèchement. « Va voir ailleurs, bordel. » lança Clark, ses doigts crispés sur sa commande. [...] « On sort les gars, tâchez de faire du rangement. Les parents sont là d'ici deux heures. Bye ! » lâchais sans attendre de répondre. La porte d'entrée déjà refermée dernière nous, j'entrainais Calypso avec moi. J'étais peut être le plus proche de notre soeur cadette et il faut dire aussi que j'étais très protecteur envers elle. Il n'y avait pas un jour où je remettais un garçon à sa place après l'avoir vu ou surprit en train de lui faire des avances trop peu à mon goût. Elle ne me rendait pas la chose facile non plus. Je la connaissais coquette et dragueuse - ce qui m'obligeait une fois sur deux à en venir aux coups. Comme cette fin de journée où elle ne m'avait pas attendu - un gars l'avait emporté dans un endroit isolé et à l'instant où j'avais répliqué, mon poing c'était abattu sur sa tronche de sale pervers. Je me souviens avoir dit à ma soeur : « Je vais finir par avoir une réputation de grand frère posessif. Cela te déranges ? » Elle m'avait répondu que non et m'avait enlacé. Et je lui avais dit qu'elle était une véritable tête de mule.
FLASH BACK
« Ecoute Zadig, c'est non. Je ne le répeterai pas. » articula Arthur en avalant une gorgée de vin rouge. « Tu considères juste que la boxe est une sport pour les durs. » répondais-je. « Regarde-toi bon sang, tu es maigre comme un fil de fer ! Tu crois vraiment que je vais être fier d'un fils qui croûle sous les coups d'un adversaire ? Et puis quel plaisir de se faire taper dessus ? La boxe n'est pas un sport et ce n'est vraimensablement pas pour toi. Le sujet est clos ! » continua Arthur. « Alors tu me considère comme un petit bestiaux qui n'a pas de force ? » J'étais profondément vexé et sérré entre mes doigts la serviette en coton blanche. Les rires de mes frères me parvenaient aux oreilles. J'avais envie de les étrangler. Ma mère les rappella à l'ordre et le silence dura autour de la table. « Passe moi le sel Zadig ! » « Non ! » Ma mère me lançait un regard implorant. Au contraire de mon père, elle m'appréciait plus, peut être même était-je, je crois - son préféré parmi ses trois fils. « Je n'ai jamais dit ça Zadig ! Alors tu te calmes tout de suite ! Ce n'est pas des manières de se tenir à table. Nous t'avons élevé comme il se doit, alors soit digne de ton enseignement et des principes ! » « Je m'en contre fiche ! » « Zadig ! Encore un mot et... » « Et quoi ?! Tu m'emmerdes. » Sachant que malgré tout j'agissais comme un mauvais garçon aux yeux de mon père, je préférais quitter la table le ventre vide que de supporter une atmosphère du genre. J'envoyais ma serviette valser et me levais de table sous le regard ahuri de mon père. Mes frères me regardaient attentivement, après avoir reposer leur couverts sur la nappe. « Si tu sors de cette maison, je t'envoie en pension ! Et tu sais que ce n'est pas des paroles en l'air ! Ton frère Clark y a eu droit. Aloes tu cesses tes caprices d'adolescent puéril et tu t'assoies ! MAINTENANT ! » Je fit volte-face et avala difficilement ma salive... J'étais vaincu : de nouveau en face de mon assiette je mangeais très peu aujourd'hui et n'accorda plus aucuns mots. Un silence de plomb. J'avais quinze ans. Il était temps pour moi de prendre de bonnes décisions : à partir de demain, je me mettrais au sport, accumulant musculation, skate, course pour me forger un physique qui cacherait ce corps d'adolescent sur lequel je complexais énormément. Mes doigts fins se serraient sur ma fourchette avant que celle ci ne vienne dans ma bouche pour venir mâcher cette feuille de salade verte.
FIN DU FLASH BACK
UC
with arms wide open
« citation »
Grande comme trois pommes, dix huit ans et demi et sûrement atteinte du syndrome de Peter-Pan, je ne veux pas grandir. C'est con, je resterai sur mes 1m55 mais je ne pourrais arrêter le temps pour rester une petite fille sans problèmes. La vie est dure, omg. Je suis vachement douée pour sortir des blagues à dix francs six sous, autrement dit - complètement pourries ! Sauf que j'assume mon humour de merde et puis j'ai toujours pensé que le ridicule ne tuait pas. Plus sérieusement : j'en suis la preuve vivante ! mhm. Je suis cinéphile : avec une passion ou plutôt une admiration incontestable pour Johnny Depp. Je ne l'aime pas, je ne l'adore pas, je ne...je l'admire, point final. Si un jour je pourrai le rencontrer, mais bordel me connaissant soit je fonderai en larmes, soit je ne saurai quoi lui dire et je tomberai dans les pommes. Il m'impressionne, oaui voilà, c'est ça. Au fait, vous avez remarqué que je n'écris pas "ouai" comme tout le monde ? C'est dingue, j'ai beau faire des efforts (c'est pas vrai) je l'écris toujours avec le "a" avant le "u". Ma marque de fabrique. Une sorte de signature que l'on pourrait repérer aussi bien que mon pseudo sur les forums (ADOK0/Grudge) où je me trouve, bref. Cela fait 4 ans que j'ai goûté aux joies des RPG. Je ne m'en passe plus, une drogue (comme les fruits rouges, mais là n'est pas la question !). Je suis interne, donc en période scolaire je peux me connecter que le week-end, à partir de vendredi 15h, sinon pendant les stages et les vacances c'est tous les jours !