❀THAT'S GREEK TO ME
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 Zadig E. Swanson Ϟ On a tous une Lula dans nos cœurs, on a tous une lame de rasoir qui vient pour nous tailler le cœur et ma sale gueule dans le miroir.

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Zadig E. Swanson

Zadig E. Swanson

RISING SUN | teenagestars

Bavardage : 8
Débarquation : 26/03/2011
Côté coeur : Seule.
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Zadig E. Swanson Ϟ On a tous une Lula dans nos cœurs, on a tous une lame de rasoir qui vient pour nous tailler le cœur et ma sale gueule dans le miroir. Icon_minitimeSam 26 Mar - 22:06

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ZADIG ESRA SWANSON
« ft. Nathalie Portman. » the best damn thing


Ma vie est plutôt banale, mais je vais quand même tenter de vous la conter. C'est un beau jour de mars que je suis né(e), le dix neuf mars mille neuf cent quatre vingt quatre, à Paris. Je suis arrivé(e) dans une famille plutôt Bourgeoise et je suis pas seule, puisque J'avais un frère Jumeau. Aujourd'hui, j'ai Vingt sept ans et je suis plutôt une personne calme, douce, et patiente en apparence, pourtant à l'intérieur c'est tout le contraire, ma soif de vengeance est plus forte que tout. J'ai suivi des études de médecine pour devenir chirurgien mais, J'ai tout arrêté pour me consacrer à l'écriture. afin de devenir écrivaine. Dans la vie, l'amour est parfois une chose bien difficile même en étant hétérosexuelle ; je suis donc célibataire. Je suis arrivé(e) à Galaxidi depuis deux mois à peine et je trouve le coin plutôt joli et sympathique.

Ce que j'aime ? Beaucoup de choses comme par exemple l'écriture, la peinture, me balader seule, l'odeur de l'herbe fraîchement coupée. En revanche, je déteste eux, ceux qui ont fait ça, les menteurs, ceux qui croient tous savoir. Les gouts et les couleurs ne se commandent pas, hein. Comme tout le monde, Je possède quelques manies et habitudes comme par exemple Je Joue sans cesse avec une mèche de mes cheveux. Dans la vie, je suis plutôt du genre à lire et à écrire, ce sont mes deux seules véritables passions actuellement. Un talent caché ? Peut être bien. Quoi qu'il en soit, depuis petit(e), j'en ai vu des vertes et des pas mures. La plus marquante ? C'était quand Je suis partie de chez moi l'année de mes sept ans parce que mon père m'avait taquiné en disant que J'avais de grosses Joues, J'ai réussi à attendre, la porte principale de mon immeuble avant de me faire rattraper par ce dernier.. Minable, hein ? Enfin bref, voilà ma vie, mon univers, bien que je préfère garder quelques mystères.



with arms wide open
« Tu voudrais bien qu'on joue à se monopoliser le cœur? À s'epoustoufler? À se faire des guili-guili? »


On me surnomme Louly mais mon prénom c'est ahah mystère et boule de gomme! Je suis une mordue d'écriture et de danse. J'ai vingt et un printemps à présent, Je me fais vieille hein. Concernant mon niveau rp, sans me vanter, Je dirais qu'il est bon. Je fais plus d'une cinquantaine de ligne en générale, aimant m'attacher à décrire les choses correctement, notamment les sentiments de mon personnage, Je trouve cela important. J'ai choisi mademoiselle Portman en avatar parce qu'elle est so HOT ! Pourquoi ce Forum? Tout simplement parce qu'il est aussi beau qu'un ballon dora l’exploratrice gonflé à l'hélium et que Je sens que Je vais m'y plaire. Brefouille, je crois que Je vais m'arrêter là, ma folie ressortira je crois au fur et à mesure, en tout cas encore un ENORME bravo pour ce forum.



Dernière édition par Zadig E. Swanson le Sam 2 Avr - 19:23, édité 1 fois
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Zadig E. Swanson

Zadig E. Swanson

RISING SUN | teenagestars

Bavardage : 8
Débarquation : 26/03/2011
Côté coeur : Seule.
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Zadig E. Swanson Ϟ On a tous une Lula dans nos cœurs, on a tous une lame de rasoir qui vient pour nous tailler le cœur et ma sale gueule dans le miroir. Icon_minitimeSam 26 Mar - 22:07

it's almost human of you
« citation »


Des éclats de rires à travers ce parc parisien, l’odeur de l’herbe fraîchement coupée vient titiller mes narines, Je suis là debout au milieu de ces personnes qui ne prennent pas le temps de souffler quelques minutes. Je regarde le ciel, avec un sourire d’enfant, tel un tropisme remontant à ma mémoire le temps de quelques secondes. L’insouciance, de l’enfance me manque, le temps, où les questions n’étaient pas de mise, le temps où Je pouvais rester moi, un peu trop sûrement, mais moi simplement. La mélancolie de cette période, me revient comme une douce gifle sur mes Joues rougies par le vent qui se lève à présent. Mon regard se perd dans le bleu si particulier du ciel à ce moment précis, un bleu clair, un soupçon de blanc au milieux de ses nuages qui bougent lentement, ce mécanisme des nuages m’a toujours étonné, quand Je n’étais qu’une enfant, Je rêvais de pouvoir en dévorer un, ce lit blanc si voluptueux me donnait envie, Je souris en y repensant, on est pas sérieux quand on est enfants…Deux mains se posent alors sur ma taille me faisant quitter le sol le temps de quelques minutes, surprise, Je me retourne avant de sourire. Mon frère Keziah. Mon frère Jumeau pour être exacte, mon double, mon sang, mon tout. Il me regarde dans les yeux après m’avoir doucement reposé, Je lui souris en replaçant une mèche de sa belle chevelure brune. Ses deux mains se posent alors sur mes Joues, comme pour les réchauffer de la froideur qui les envahies depuis toute à l’heure. Ses lèvres se déposent avec la plus grande des tendresses sur mon front, mes yeux machinalement se ferment pour savourer ce matin, ma poitrine se gonfle, à mesure qu’un doux souffle se libère d’entre mes lèvres. « Tu resteras toujours un peu à moi malgré lui…tu me le promets ? ». Lui, où le garçon dont Je suis éperdument amoureuse, Gabriel. Nous n’avons que seize ans et pourtant, Je sais que c’est lui, mon âme-sœur, un mot si compliqué pour certain, mais pour moi ce fût une évidence, son sourire emplissant mon cœur d’un bonheur sans nom, ses gestes d’une tendresse rare, et son âme, une âme des plus belle, une âme qui ne demandait qu’à être aimé et chérie, il est à présent mon équilibre, avec mon frère évidemment, mais ce dernier a du mal à concevoir que Je suis construise ma vie avec un autre homme. Les Jumeaux ont ce lien si particulier, il ne doit pas s’inquiéter, comme si Je pouvais concevoir ma vie sans lui, sans ma moitié, sans ma raison de tenir en équilibre, sans lui mon existence ne serait qu’un triste spectacle, un spectacle de désolation et de lamentation. Je lui souris, faisant divaguer mon doigt sur sa Joue, avant de contourner ses lèvres si douces, légèrement rosée, parfaite en soi. « Keziah…C’est toi et moi, puis les autres, tu le sais…Ne t’en fais donc pas… ». Il me sourit tendrement, passant une main dans mes cheveux, mon corps se rapproche du sien, se serrant contre lui, Je respire à nouveau, la chaleur de son corps contre le mien me fait me dire que Jamais Je ne pourrais vivre sans cela, un regard sur l’avenir sûrement, mais mon avenir c’est lui…mon frère. Une douce torture pour les personnes qui nous entourent. Beaucoup se sont dit qu’on devrait apprendre à vivre l’un sans l’autre, par moment, Cupidité de l’humain de vouloir nous séparer.

{…}

Dix-neuf heures tapantes, Je regarde ma montre, Je sourie, ce soir c’est notre soirée à Keziah et moi. Nos dix-huit ans viennent de sonner aujourd’hui, c’est fou ce que le temps passe vite, quand on ne s’en soucie pas. J’ai peur, un peur grandissante en moi, qui me ronge chaque Jour un peu plus, On va tous commencer à voler de nos propres ailes à présent, Keziah va commencer des études droits, quant à moi c’est la médecine qui s’est imposée. Sûrement le fait de voir mon père, un imminent chirurgien cardiaque ici dans la capitale, me parler de sa passion pour ce métier. Je ne sais pas si Je peux parler de vocation pour le moment après tout, Je n’ai même pas encore entamée mes études, nous verrons bien. Pour le moment, Je termine de me préparer, arborant une robe noir, épousant parfaitement mes courbes, un maquillage léger, avant de me retourner vers la vitre, J’aperçois alors Keziah dans le Jardin. Je souris en le regardant, ce qu’il est beau. C’est fou comme sa présence à ce don de m’apaiser, de me faire oublier le temps d’une seconde ma peur, mes angoisses, mes doutes, et le reste. Je le rejoins rapidement passant mes mains sur sa taille, en collant ma tête contre son dos, me contenter de fermer les yeux, alors que ses mains, se resserrent sur les miennes. Son odeur si délicieuse, se propage telle une voluptueuse caresse le long de mon visage. Je sais qu’à présent l’avenir s’ouvre sous nos pieds, et que nous allons chacun créer notre propre chemin, et cela me chagrine, me tue doucement de l’intérieur, même si Je tente de faire bonne figure devant lui, car Je sais qu’il déteste voir les larmes couler sur mes Jolies Joues, comme il sait le dire si bien. Il se retourne alors vers moi, me regardant, son regard pétille comme si une poussière d’étoile s’y déversait, Je ne peux m’empêcher de sourire, un sourire d’enfant encore, comme une petite fille qui refuserait de grandir, de se tourner sur la fenêtre de son avenir, une petite fille encore trop accrochée à son équilibre. Lui. « Je sais que derrière ce petit sourire farouche se cache une profonde tristesse…Je n’aime pas cela… ». Je hausse les épaules alors qu’une brise vient doucement balayer mes cheveux sur le côté. Je les secoue très légèrement avant de le regarder, reculant de quelques centimètres à peine. « L’avenir est effrayant en soi, Keziah…seras tu toujours à mes côtés quand tu seras là-bas à la faculté, entouré de toutes ces nouvelles personnes…Je ne survivrais pas à ton abandon et tu le sais… ». Il me regarde alors, légèrement perdu, désolé peut-être même. Mais de quoi ? De devoir commencer à penser à lui, à sa vie future. Il aurait été utopique de ma part de croire que nous pourrions vivre encore longtemps dans notre cocon. Je ne dis rien me contentant de lui sourire pour le rassurer, que nous nous décidons à emboiter le pas pour partir au restaurant là où toute notre famille nous attend pour célébrer notre dix-huitième anniversaire. Marchant bras dessus, bras dessous, dans les rues froide de la capitale, Nous nous remémorons avec tendresse des souvenirs d’enfance, mon rire fait écho dans les petites ruelles qui semblent bien désertes ce soir.

Des rires, des souvenirs, des petites taquineries, des regards complices, La soirée se déroule parfaitement bien. Au milieu de ce restaurant bondé, J’ai pourtant l’impression d’être seule avec lui, J’aurais aimé que Gabriel mon fiancé soit là ce soir, mais il a dû partir voir ses parents en Angleterre. Je le regarde, lui, mon frère en souriant alors que mon père me glisse quelques mots à mon oreille, le sujet principal ce soir, notre départ à la faculté, à croire que certaines personnes attendaient ce moment avec hâte, comme si notre séparation devait arrivée au plus vite, un regard méprisant s’engage vers ses personnes, soupirant, Je fais comprendre à Keziah que l’ambiance devient trop pesante à mon goût. Il ne tarde pas à comprendre et à saisir ma main avec la plus grande délicatesse afin de me faire sortir au plus vite de lieu devenu bien exiguë à présent, ma respiration retrouvée, Je tente de me calmer intérieurement, alors que nous marchons main dans la main tous les deux. « C’était une belle soirée ». Me souffle-t-il pour tenter d’apaiser le moment. Je relève mon regard dans sa direction en lui souriant, me contentant d’acquiescer d’un signe de la tête. Nous continuons à marcher alors que sans comprendre quoique ce soit, un groupe d’adolescents se retrouvent devant nous, apeurée, Je resserre l’étreinte de ma main sur celle de mon frère. Il les regarde, essayant de comprendre ce qui se passe alors que l’un d’entre eux se décide à prendre la parole. « Faut pas se balader aussi tard dans les rues, surtout des petits bourgeois comme vous ! ». Je le fixe, fulminant de rage de l’entendre nous parler sur ce ton à la limite de l’agressivité. Mon frère, se place devant moi en les fixant, adoptant une voix neutre, sûrement pour calmer la situation, et ne pas l’envenimer. « Ecoutez, laissez nous passer et il ne se passera rien de plus, nous ne voulons pas d’histoire et… ». L’un de mes hommes saisi mon frère par le colle de sa chemise, me laissant sur place paralysée par la peur. « Arrêtes de faire ton malin toi ! ». Je le fixe, alors que les larmes montent, ne demandant qu’à couler. « Laissez-le ! ». Je crie cela sans me soucier de leur possible réaction, alors que l’un des adolescents, m’agrippe fortement par le cou, me passant une lame de couteau au creux du cou, ma bouche légèrement entrouverte, Je n’ose plus bouger, Je regarde mon frère à terre qui se fait littéralement assaillir de coup, les larmes coulent, Je suis là debout prisonnière de mes sanglots, de cette douleur qui me transperce le cœur, en voyant ma raison d’être rouée de coups. Un des garçons se rapproche de moi en me fixant. « C’est à toi maintenant… ». Un sourire presque sadique s’affiche sur ses lèvres. Il prend alors un couteau dans sa poche et passe lentement la lame sur ma Joue, une larme coule, ma bouche paralysée par l’angoisse, n’arrive plus à articuler le moindre mot, et c’est dans un geste libérateur pour lui qui entaille lentement ma joue droite, sans concessions, Je laisse échapper un cri de douleur, alors qu’un liquide amer vient se déposer un creux de mes lèvres mon sang, ce liquide rougeâtre se déploie sur mes vêtements, le long de la douce peau de mon coup, Je tombe au sol, à bout de force, à genou, regardant ma main pleine de sang. « Zadig ! ». Mon frère crie mon prénom en me regardant alors que des larmes perlent sur ses Joues, Je lui souffle de ne pas s’inquiéter. « Oh c’est c’est mignon ! » L’homme relève mon frère par les cheveux avant de le placer devant moi. Son visage est à présent bafoué par les coups qu’il a reçus sans parler de son corps qui ne ressemble plus qu’à celui d’un pantin totalement disloqué. Les adolescents autour de nous ricanent de plus belle alors que celui qui m’a entaillé le visage me regarde. « C’est triste tu vas devoir regarder ton frère mourir sous tes yeux maintenant… ». Je les regarde, les suppliant du regard, ils ne peuvent pas, non ne me prenez pas mon frère, laissez le moi, encore un peu, maintenant, pour l’éternité, Je vous en supplie. « Non…Par pitié…Je…Je vous en prie… ». Je souffle cette phrase ponctué par la cassure de ma voix due aux sanglots. Leurs ricanement, font écho de plus belle alors que l’un d’entre eux, plante un couteau au niveau de l’abdomen de mon frère, Je hurle de douleur avant de recevoir une gifle de plein fouet. Je pleure, un peu plus, alors que mon frère gît au sol, me regardant, son regard est vide, sans expression, une larme coule sur sa Joue. « Keziah… ». Me prenant par les cheveux, l’un des hommes me forcent à regarder le corps de mon frère, Je pleure, Je suis murée dans mes larmes, dans le désespoir de voir mon frère ainsi. On me demande si J’ai une dernière chose à lui dire, Je leurs hurle de le laisser vivre, de nous laisser vivre, mais le dernier coup, le coup fatal, tel un pieu au milieu de son corps lui est porté, la main de mon frère se relève doucement avant de retomber, tout comme ses pupilles dilatées à présent qui me regarde, sa poitrine ne se soulève pas, son souffle est mort, mon frère part, il me quitte, Je meurs, achevez moi, ne venez pas me secourir, laissez-moi partir avec lui, Je ne veux plus vivre. Des bruits se font alors entendre, et le groupe part rapidement, nous laissant là au milieu de cette rue déserte. Je me hisse Jusqu’à mon frère, l’agrippant par sa chemise. « Keziah, t’as pas le droit ! Restes avec moi, Je t’en supplie, reste, ne m’abandonne pas, ne me laisse pas mourir sur place sans toi, Keziah non, Je t’en prie ! ». Je hurle cela alors que les larmes coulent, déposant un goût légèrement salé, sur mes lèvres, sensation bien désagréable avec l’odeur amer du sang qui jaillit de ma plaît. Ma tête se posant sur son cœur, à présent déchiré, Je ferme les yeux comme si la lumière blanche m’aveuglait, mes pupilles clignent rapidement, Je lutte, mais c’est trop tard, ma fatigue s’installe, ma voix tente de se soulever mais Je ne peux pas lutter, le noir apparaît, oh doux songe d’un rêve peut-être…Je ne veux pas le quitter, et pourtant…

{…}

« Zadig, il faut que tu arrêtes de te détruire de la sorte ». La voix de Gabriel faisant écho dans mon appartement aux allures lugubres et froides, résonnant dans ma tête comme une torture. Deux ans, voilà deux ans que mon frère a été tué comme un malpropre dans cette rue qu’il m’est encore aujourd’hui incapable de pratiquer, trop de souvenirs, de larmes, trop de douleur, une douleur encore tellement présente. Les personnes qui m’entourent se croient capable de me comprendre, pensant qu’après deux années, ma peine a fini par s’estomper. C’est tellement stupide, de croire cela, comme si perdre son Jumeau était une chose dès plus banale. Gabriel tente de toutes ses forces de m’aider, de me relever de ce drame, mais sa façon si parfaite d’être lui, et de croire qu’avec des sourires et des Je t’aime, tout mon mal se résorbera, m’agace et me confond dans un amour malsain, un amour à demi ton qui n’est peut-être même plus de l’amour au fond, ou si un amour trop fort, comme si tout l’amour que J’avais à l’égard de Keziah se transplanté tel un organe sur Gabriel. Je le déteste à mesure qu’il tente de me sauver, et Je l’aime à chaque fois que son regard tendre se pose sur moi pour m’apaiser, pour me faire sourire rien qu’une seconde. Je le fixe alors qu’il ouvre les rideaux de ma chambre laissant apparaître des rayons du soleil qui viennent heurter mes pupilles qui se referment instinctivement alors que Je me replonge sous ma couette de soie. « Tu ne peux pas continuer à rester ici, à te confiner dans ton monde, un monde loin de tout. On est là, Je suis là, arrêtes de l’oublier Zadig…Laisses-moi t’aider, un peu du moins… ». Je soupire avant de retirer ma couette et de me lever en le fixant. Son regard se plonge dans le mien, Je ne dis rien d’abord la bouche légèrement entrouverte, comme si Je souhaitais dire des phrases, qui au final ne sortent pas, un blocage un refus, le fantôme du déni de la mort de mon frère peut-être. J’enfile mon long peignoir couleur opaline, avant de me retourner vers lui. « Arrêtes toi veux-tu ! Arrêtes, de croire qu’avec tes belles paroles, tu vas me sauver, Je suis morte déjà, tu le sais, il est mort, et Je suis morte avec lui, ne te donne pas cette peine celle de vouloir me sauver ». Ma voix est posée, calme, peut-être trop même, Il me regarde alors totalement perdu avant de s’approcher posant sa main sur ma Joue, Je le dégage avec force « Ne me touches pas ! ». Surprise par ma violence Je me recule alors qu’il baisse le regard, quittant la pièce sans préavis. Je laisse éclater ma peine avant de me diriger vers ma salle de bain, contemplant mon visage mélancolique à travers la vitre. Je pleure en me regardant, quel être pathétique suis-Je devenue, ce pantin articulé pour vivre, alors que ma seule envie est de mourir et de rejoindre Keziah. Ma vie ne représente plus rien, mes études ne sont que le triste reflet de mon existence, Je me lève, J’arbore les couloirs de la faculté afin d’assister à ses cours, qui ne me passionne pas plus que cela. Mon père me voyait cardiologue, ma spécialité sera la chirurgie esthétique. Drôle de spécialité me direz-vous, mais depuis ce soir-là, après le drame, mon visage était marqué, blessé, cette cicatrice encore légèrement visible me rappelle la réalité de mes dix-huit ans. Je me déteste, Je ne me supporte plus, mon reflet me dégoûte tout comme mon être tout entier, Je ne suis plus rien, Je ne veux plus rien être. Mon poing s’écrase alors contre ce miroir, le brisant sous la violence du choc, alors que ma main ensanglantée tremble légèrement, Je le regarde alors que le sang coule à terre et cela ne me fait rien, Je suis devenue une âme insensible à tout, plus rien n’a vraiment d’importance. « Keziah, tu m’entends…Keziah réponds moi… ». Ce n’est pas ridicule de parler à un mort, une personne de l’au-delà qui ne vous répondra pas. C’est étrange parce qu’il me répond les personnes me prennent pour une folle mais c’est faux, Keziah est là, devant moi. Je souris comme dans un doux songe, avant de m’avancer vers lui, Je souris de plus belle, il me tend sa main « Viens… ». Je m’avance vers lui encore, retrouvant la douce chaleur du contact de sa peau contre la mienne. Mes sens se réanime, mon cœur se soulève, Je le regarde « Je savais que tu reviendrais… ». Un bruit derrière moi, Je me retourne découvrant un tas de feuille ayant volées à terre à cause de la brise émanant de la fenêtre Je me retourne vers mon frère, ne le voyant plus, Je m’avance dans la chambre, Je fais les cents pas, Je retourne à l’endroit de sa présence " Keziah, Keziah où es tu ! ». Je soupire avant de tomber au sol sous le poids de la souffrance. J’avais presque oublié qu’il était mort…

{...}

Je suis partie, J’ai quitté Gabriel. A quoi bon rester quand l’amour qu’on porte à l’égard de la personne qui partage sa vie est plus épuisant qu’autre chose. C’est vrai mon amour pour lui me fatiguait, faire semblant d’aller mieux pour que notre histoire survive, à quoi bon, et pourtant, Je suis encore éperdument amoureuse de lui. Il est ma raison, mon amour de toujours et il le restera. Mais, Je n’ai plus la force, la vie ici en Angleterre, ne me convient plus, et Keziah…lui aussi ne veut pas que Je reste, on en a parlé l’autre soir près de la cheminée de ma chambre, Je souris en y repensant, bercée par la mélodie de sa voix, c’est lui qui m’a dit de partir, de le quitter, car de toute manière Gabriel prenait trop de place, entre mon frère et moi. Je ne peux pas accepter qu’un homme prétende vouloir remplacer mon frère, alors, partir était la seule solution et même si Je l’aime sûrement trop c’est ainsi. L’avis de mon frère restera primordiale, puis il est revenu pour moi, comme un héros dans ma vie, Je ne peux pas me permettre de la laisser, non voyons, quelle sœur Je ferais.

Je suis de garde dans le petit hôpital dans lequel Je suis interne à présent. Errant dans les couloirs, un dossier à la main, Je suis heurtée par une petite sonnerie qui tambourine dans mon esprit. Je m’approche d’une chambre, découvrant un homme allongée, son rythme cardiaque devenant défaillant à mesure que les secondes s’accumulent, Je regarde dans le couloir, personne, étrange, aucun médecins d’accourent pour le sauver. Je m’approche en le fixant avant de sentir un vent glacial parcourir mon dos, Je me retourne et aperçoit mon frère. « Tu es toujours aussi belle Zadig… ». Je souris telle une enfant devant la vitrine d’un marchand de friandises, Je m’approche avant de me serrer contre lui, ce dernier ressert son étreinte. Il me regarde alors, en me souriant, son index effleurant la peau de mon visage, Je ferme les yeux penchant mon visage sur le côté pour savourer ce moment, cette douceur, qui me manquait tant. « Regardes le, cet homme, il ressemble à cet homme qui m’a tué, qui m’a ôté à ta vie tu ne trouves pas ? ». Il me dit cela, d’un ton presque sanguinaire. Je me retourne fixant le patient, avant de m’approcher du lit. « Je…Je ne sais pas…Je ne trouve pas…tu trouves ? ». Il s’approche de moi, posant ses mains sur mes épaules, les serrant légèrement avant de déposer sa tête sur cette dernière. « Tues le maintenant Zadig. C’est lui qui nous a séparé tu m’entends… ». Il me dit cette phrase avant de me retourner avec force en me regardant. Je secoue ma tête, fiction, réalité, songe, rêve, que Dois-je faire, qui est-il, mon frère est-il vraiment là, Je suis inlassablement perdue. Il me regarde, me soutient, mes Jambes tremblent, Je regarde le patient qui me regarde fixement, son cœur reprenant de l’endurance. Je saisi alors un oreiller avant de l’appuyer sur son visage. Je serre de toute mes forces regardant l’appareillage de son cœur, qui défailli à mesure que Je serre, mon frère est encore là, Je sens sa présence, il me regarde. « C’est bien Zadig continues… ». Je sourie heureuse de voir la fierté qu’éprouve mon frère, le scope de l’appareil est à présent plat…Je souffle à bout de force, le regardant, il est mort…Je…Je me retourne et remarque que mon frère a encore disparu. Mon dieu ; mais qu’est-ce que Je viens de faire, mon frère, Keziah où es-tu ! Je t’en supplie revient, encore un peu, épaules moi, sauves moi…Je sors de la chambre complétement chamboulée avant de heurter une infirmière quelques mètres plus loin « Mademoiselle Swanson un problème ? ». Il ne faut pas qu’elle se rende dans la chambre, elle ne peut pas. « Non pas du tout. Pouvez-vous vous rendre en réanimation pour vérifier l’état de du patient de ce matin ? ». Elle me sourit alors avant de partir, Je passe par mon bureau pour récupérer mes affaires et quitter cet hôpital au plus vite, si quelqu’un se rend compte de ce que Je viens de faire…mon dieu quel monstre suis-Je devenue. Non ce n’est pas moi, il l’avait cherché, il a tué mon frère, cet ignoble personnage a mérité sa mort…

{…}

Le vent happe doucement mes cheveux, alors que Je contemple le centre historique de cette ville, Galaxidi. La Grèce, Keziah voulait m’y emmener mais le destin en a décidé autrement. J’ai quitté l’Angleterre Je ne pouvais pas rester après ce que J’y avais fait, la médecine ne fait plus présent de ma vie maintenant, je me consacre à l’écriture, écrire pour oublier, écrire pour exister. Je ne regrette pas mon geste. Comment laisser vivre ces hommes qui ont détruit ma vie, et celle de mon frère, Je les retrouverais tous, Je les tuerais, Je les éliminerais de l’existence comme les vulgaires pions d’un échiquier. Des mains serrent ma taille, il est là encore, Je souris en caressant ses mains avec la plus grande des douceurs, en prenant soin de me laisser enivrer par son odeur toujours aussi délicieuse. Je me retourne et le fixe. « Juste toi et moi, Je te l’avais promis Keziah… ». Il me sourit en collant son front contre le mien, Je soupire de bien être, d’être là ici, dans cette nouvelle avec lui encore…ma vie pour la sienne, la sienne pour la mienne, mon frère et moi, à tout Jamais, nous séparer ? Pourquoi le faire…Ce serait en vain, ce serait impossible de toute manière…il vivre en moi pour toujours.
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A. Dhimítrios Uruzel

A. Dhimítrios Uruzel

RISING SUN | teenagestars

Bavardage : 106
Débarquation : 10/03/2011
Age de l'IRL : 29

you wanna play
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Zadig E. Swanson Ϟ On a tous une Lula dans nos cœurs, on a tous une lame de rasoir qui vient pour nous tailler le cœur et ma sale gueule dans le miroir. Icon_minitimeDim 27 Mar - 12:20

Welcome!
heart
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Anastasia-Louhi Nomiki

Anastasia-Louhi Nomiki

RISING SUN | teenagestars

Bavardage : 177
Débarquation : 03/03/2011
Citation : « En toi ce que je déteste c'est le mal que je te fais. »
Côté coeur : Il bat toujours, les artères sont en bon état.

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Zadig E. Swanson Ϟ On a tous une Lula dans nos cœurs, on a tous une lame de rasoir qui vient pour nous tailler le cœur et ma sale gueule dans le miroir. Icon_minitimeDim 27 Mar - 13:38

    NATALIE brille heart leche en plus du saez en titre Zadig E. Swanson Ϟ On a tous une Lula dans nos cœurs, on a tous une lame de rasoir qui vient pour nous tailler le cœur et ma sale gueule dans le miroir. 1277423580
    bienvenuuue Zadig E. Swanson Ϟ On a tous une Lula dans nos cœurs, on a tous une lame de rasoir qui vient pour nous tailler le cœur et ma sale gueule dans le miroir. 120511517
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Maia T. Kostas

Maia T. Kostas

ADMIN | godofdreams

Bavardage : 375
Débarquation : 22/02/2011
Age de l'IRL : 31
Côté coeur : Et ta mère ?!

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Zadig E. Swanson Ϟ On a tous une Lula dans nos cœurs, on a tous une lame de rasoir qui vient pour nous tailler le cœur et ma sale gueule dans le miroir. Icon_minitimeLun 28 Mar - 20:10

bienvenue sur GTM :)
& bonne chance pour ta fiche.
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I. Alix Gregarias

I. Alix Gregarias

ADMIN | godofdreams

Bavardage : 364
Débarquation : 15/02/2011
Age de l'IRL : 32
Citation : It's the possibility of having a dream come true that makes life interesting.
Côté coeur : Célibataire et confuse

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Zadig E. Swanson Ϟ On a tous une Lula dans nos cœurs, on a tous une lame de rasoir qui vient pour nous tailler le cœur et ma sale gueule dans le miroir. Icon_minitimeMar 29 Mar - 6:57

Oh gosh nathalie heart
bienvenuuuuuue !
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https://greek-to-me.forumactif.org
Zadig E. Swanson

Zadig E. Swanson

RISING SUN | teenagestars

Bavardage : 8
Débarquation : 26/03/2011
Côté coeur : Seule.
Zadig E. Swanson Ϟ On a tous une Lula dans nos cœurs, on a tous une lame de rasoir qui vient pour nous tailler le cœur et ma sale gueule dans le miroir. Empty
Zadig E. Swanson Ϟ On a tous une Lula dans nos cœurs, on a tous une lame de rasoir qui vient pour nous tailler le cœur et ma sale gueule dans le miroir. Icon_minitimeSam 2 Avr - 19:25

    Merci à vous. Zadig E. Swanson Ϟ On a tous une Lula dans nos cœurs, on a tous une lame de rasoir qui vient pour nous tailler le cœur et ma sale gueule dans le miroir. 2231002580
    J'ai terminé ma fiche.
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Maia T. Kostas

Maia T. Kostas

ADMIN | godofdreams

Bavardage : 375
Débarquation : 22/02/2011
Age de l'IRL : 31
Côté coeur : Et ta mère ?!

you wanna play
i wanna do bad thing with you:
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Zadig E. Swanson Ϟ On a tous une Lula dans nos cœurs, on a tous une lame de rasoir qui vient pour nous tailler le cœur et ma sale gueule dans le miroir. Icon_minitimeMar 5 Avr - 11:12

Je te VALIDE :)
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